Le CAC 40 est le principal indice de la Bourse de Paris, elle qui a terminé l’année 2018 en une baisse de 11%, a commencé l’année 2019 en recul de 0,87%, à 4.689 points en clôture ce mercredi, après avoir touché un plus bas « intraday » de 4.606 pts en début de journée… La place parisienne reste donc déprimée en ce début de mois de janvier, les investisseurs se montrant de plus en plus inquiets face à la dégradation économique de la Chine sur fond de conflit commercial et de négociations compliquées avec les Etats-Unis…
L’annonce de la première contraction de l’activité manufacturière chinoise en 19 mois a ainsi pesé lourdement sur la tendance. Outre-Atlantique, soutenu en partie par le rebond des prix du pétrole, Wall Street hésite actuellement, alors que la cote américaine a affiché en 2018 sa pire année depuis la dernière crise financière…
L’indice CAC 40 a clôturé en repli mercredi, en limitant toutefois son recul à -0,87% contre -2,6% en matinée. Le rebond du pétrole en fin de séance a notamment permis à Total de se retourner à la hausse.
La volatilité n’a pas laissé de répit au marché parisien en cette première séance de 2019, des chiffres d’activité préoccupants vis-à-vis de l’économie chinoise apportant un nouveau prétexte à alléger les positions. Le CAC 40 a fini à 4689,39 points, en baisse de 0,87%.
Un repli toutefois atténué par rapport à la déroute observée en matinée, puisque l’indice avait plongé en séance jusqu’à -2,63% retombant tout près de la barre de 4600 points. Des fluctuations qu’il convient de relativiser en considérant le volume d’échanges encore réduit post-nouvel an : 2,5 milliards d’euros ont changé de mains sur la journée.
L’enquête mensuelle Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats a révélé ce matin une contraction de l’activité manufacturière chinoise en décembre, la première en 19 mois, illustrant ainsi les risques qui se posent à la deuxième économie du monde face au conflit commercial avec Washington. Telle était la teneur du principal rendez-vous macro-économique du jour, ce qui n’a évidemment rien fait pour améliorer l’humeur des intervenants, après un score négatif de près de 11% pour l’exercice 2018.
Seules cinq valeurs de l’indice phare tricolore sont parvenues à se maintenir à flot, à savoir Atos (+0,4%), Airbus (+0,25%), Orange (-0,04% ), Essilor Luxottica (+0,2%) et Engie (+0,1%), tandis que le brusque rebond du pétrole a permis à Total de finir en tête du palmarès (+1%), axa (-0,59%). Ainsi, comme nous alarme ethicanet.org, acheter des actions aujourd’hui est assez dangereux.
L’annonce d’un recul des exportations de l’Arabie Saoudite, révélé par Bloomberg, est en effet venue crédibiliser la volonté du principal producteur de l’Opep d’observer scrupuleusement l’accord de baisse de production.
Par ailleurs, afin d’inciter chacun à tenir ses engagements, le cartel devrait à nouveau publier les quotas alloués pays par pays, dans le cadre de l’accord conclu en décembre afin de réduire de 1,2 million de barils par jour la production globale du cartel et de ses alliés non officiellement membres. En fin de journée, le baril de WTI reprenait ainsi 3,8% à 47,17 dollars et le Brent 3,53% à 55,73 dollars.
Inversement le secteur automobile a été de nouveau pénalisé (avec -3,9% pour Valeo, -3% pour Renault et -2,8% pour Peugeot) après l’annonce d’un nouveau coup de mou du marché français en décembre. Le luxe (-2,1% pour Kering et -1,9% pour LVMH) et le secteur bancaire ont également souffert. Crédit Agricole a perdu 1,2%, Société Générale, 4% et BNP Paribas 1%.
Sur le marché des changes, l’euro a reculé de près de 1% à 1,1354 dollar, alors que la monnaie unique fêtait ses vingt ans d’existence.
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